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25 décembre 2002 3 25 /12 /décembre /2002 20:20




Open_Range_blue.jpg


 

FILM

 

 
Editeur : Pathé
Zone : B
Origine : USA
Durée : 140 Minutes
Année de production : 2003

Genre : Western
Acteurs : Kevin COSTNER, Robert DUVALL, Anette BENING 

 

 

Synopsis : Au coeur de l'Ouest sauvage, quatre hommes convoient du bétail. Pour Charley Waite, Boss Spearman, Button et Mose Harrison, il est d'abord question de vivre libre et d'échapper à leur passé. Sur des terres régies par les lois de la nature, les quatre cow-boys ne cherchent pas la violence, s'attachant à un code d'honneur, de loyauté et de justice. Mais leur arrivée à Harmonville, une petite ville frontière tombée sous la coupe du tyrannique Baxter, va les forcer à passer à l'action...

 


photo_open_range1.jpgMon avis :   Ce film signe un retour de l'acteur /réalisateur dans son domaine de prédilection, le Western. Un thème déjà bien visité me direz-vous. Eh bien, avec ses allures de réglement de compte à "ok coral", "Open Range" tire son épingle du jeu. Abilement mis en scène par Kevin Costner, la réalisation nous invite au voyage et propose des plans somptueux mettant en lumière les vastes vallées américaines. La pluie est un acteur majeur du film, elle contribue à plonger le spectateur dans une atmosphère lourde et inquiétante. En dehors de la photo, le couple Duvall/Costner fonctionne à merveille et se pose en défenseur de l'opprimé après q'un de leurs garçons de ferme se soit retrouvé au fond d'une prison. C'est le début des ennuis pour les deux hommes qui sont bien décidés à faire éclater la vérité aux yeux d'une population apeurée par le pouvoir qui ronge la ville. A la manière d'un "Pale Rider", les deux acteurs incarnent à merveille l'honneur et le sens des valeurs dans un esprit revenchard et moraliste qui sera le fil rouge du film. Bien que les dialogues se multiplient, aucune lassitude ne se révèle. Au contraire, le sentiment qu'un acte dramatique se profile à l'horizon, hante le spectateur tout au long de l'histoire. Une belle histoire servie par un jeu d'acteurs haut de gamme.  

 
 

 

VIDEO 

 starm.jpg


Encodage Vidéo : AVC 1080 P
Rapport écran 2.35

 

photo_open_range2.jpgSoyons réaliste, Pathé nous ne a pas habitué à des masters haut de gamme, l'image souffre de légers problèmes de compression et autres tremblements, principalement au début du métrage. Il en résulte un grain prononcé et quelques flous sur certains plans larges lors des scènes panoramiques. Dès lors, un sentiment de crainte envahit le spectateur que je suis quant à l'intérêt du Blu-Ray acquis récemment. Une crainte qui se dissipe heureusement peu après la 17ème minute, lorsque les cowboys arrivent en ville. L'image gagne alors en précision et en profondeur pour afficher une qualité digne de la HD. Bien sûr, nous ne sommes pas en présence d'un master de référence, néanmoins l'image livre quantité de détails comparée au dvd. La précision n'est pas chrurgicale mais propose une vraie redécouverte de l'oeuvre.  Sur le plan des couleurs, le film alterne les nuances marrons, Western oblige. Enfin, un manque de relief certain, rend l'image un soupçon trop plate, atténuant forcément la note globale.  Le + est sans conteste le niveau de détail jamais vu jusqu'alors avec l'edition dvd, finalement, le passage à la HD est plutôt réussi.

 

 

 

SON

 starm.jpg

 
DTS HD Master Audio 5.1 : Anglais
DTS HD High Resolution 5.1 : Français

Sous-titres : Français 

 

Le son quand à lui propose un bel équilibre entre la spatialisation générale et la voix centrale. L'orage en ouverture, s'exprime de manière convainquante et la composition musicale sert parfaitement l'ambiance du film.


 

 

BONUS

 

 

  • Making Off
  • 12 Scènes inédites
  • Documentaire à la conquête de l'ouest
  • Story Board
  • Commentaire audio par Kevin COSTNER
  • Clip Musical
  • Bande Annonce VO et VOST
  • Menu Animé

 


  CONCLUSION  

 

Un classique du genre à posséder, revisité de main de maitre par un duo haut de gamme, Kevin COSTNER et Robert DUVALL. Un grand moment de cinéma !

 

Motivation d'achat : 4/5

 

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28 mai 2002 2 28 /05 /mai /2002 11:25




L Echange


 

FILM

 

 
Editeur : Universal
Zone    : ABC
Origine : USA
Durée : 141 Minutes
Année de production : 2003

Genre : Dramatique
Acteurs : Angelina Jolie, John Malkovich, Colm Feore, Amy Ryan, Reed Birney

 

 

Synopsis : En pleine ascension professionnelle, Christine Collins voit sa vie bouleversée lorsqu'un soir elle découvre la disparition de son enfant. Après quelques mois d'enquête, son fils est miraculeusement retrouvé. A l'arrivée du train, elle constate que le jeune garçon n'est pas le sien. Ce n'est pas l'avis de la Police qui met tout en oeuvre pour lui faire admettre l'inadmissible. Confronté à une autorité incomptétente et corrompue, cette mère trouvera la force de surmonter cette epreuve en menant l'enquête de sa vie. Mais, la police, ne l'entend pas de cette oreille, peur de perdre la face devant l'opinion, elle impose sa version des faits. Les services de police ne reculeront devant rien et iront jusqu'à faire interner Christine Collins dans un hopital psychiatrique pour s'assurer de son silence. Le pasteur Gustav Griebleb, également média radiophonique, s'empare alors de l'histoire pour venir en aide à la jeune femme. C'est le début d'un combat pour trouver la vérité.


Mon avis :  Habitué aux drames, Clint Eastwood a toujours su mettre en valeur les histoires humaines. Rapechange.jpgpelez-vous de "Million dollar baby", un autre drame à l'épilogue qui laisse un goût amer et inachevé. Le cinéma de Clint Eastwood s'inscrit dans une lignée classique des années 50 à la frontière de l'académisme de cette époque. Le réalisateur producteur confirme qu'il est aussi un génie, il trouve ici un terrain pour exprimer encore une fois tout son talent et jouer avec nos nerfs jusqu'au terme de l'histoire. Un scénario éxécuté de main de maitre avec la sobriété qui le caractérise, Clint Eastwood parvient à tisser une intrigue pleine d'humanité face aux forces du destin. Angelina Jolie trouve ici un rôle à sa mesure qui prouve que la star est aussi une excellente actrice. Préférant le style aux paillettes, le cinéaste filme cette mère doans le desarroi et provoque une émotion dont on ne sort pas indemne.

 

LosAngelesCityHall1931.JPG

 

 

Une mention spéciale à la production qui réussie le tour de force de reproduire le Los Angeles de 1928 avec un niveau de détail bluffant. La technologie au service de l'art pour un cinéma haut de gamme !

 

 

   

 
 

 

 

VIDEO 

 


Encodage Vidéo : AVC 1080 P
Rapport écran 2.40

 

l-echange-angelina.jpgComme d'habitude, l'image délivrée par l'oeil de Clint Eastwood, profite du support HD. Sans trop étinceler, l'image est limpide, aucun grain n'est à déplorer même en basse lumière. Cette absence de grain explique sans doute le léger manque de précision lors des scènes plus sombres. A contrario, la définition semble un poil exagérée lorsqu'il s'agit des scènes de jour, le contraste est parfois trop prononcé et donne, sans déranger, une impression de surexposition. L'atmosphère sépia légèrement désaturée, contribue à la douceur de l'image pour donner cet aspect crépusculaire si spécial du cinéma classique des années 20. Il en résulte un confort visuel des premiers et seconds plans optimal qui invite le spectateur à déguster l'image de bout en bout.

 

 

SON

 

 
DTS HD Master Audio 5.1 : Anglais
DTS 5.1 : Français, Italien, Allemand, Espagnol, Japonnais

Sous-titres : Néerlandais, Finlandais, Coréen, Norvégien, Portugais, Suédois, Chinois 

 

Une déception certaine de ce côté. Certes, le thème dramatique abordé ne se prête guère aux envolées lyriques mais la bande son demeure timide. En effet, seule l'enceinte centrale semble présente. A de rare instants les enceintes avants se font entendre. Que dire des surrounds si ce n'est inexistant, à l'exception d'une porte de prison qui claque vers la fin du film, aucun effet n'est audible ! Cette absence d'ambiance laisse un goût d'inachevé. La présence d'une acoustique plus armonieuse aurait sans doute permise une immersion plus grande dans ce drame bouleversant. A souligner la superbe musique mélancolique composée par Clint Eastwood lui-même, illustrant magnifiquement le drame porté à l'écran. Paradoxalement, cette composition trouve ses limites quand elle survient invariablement au détour des scènes les plus dramatiques avec un manque de variation certain. On a beau avoir du talent, à vouloir faire des économies, on se fourvoit.  


 

 

BONUS

 

 

Un contenu plutôt maigre ! La richesse de l'histoire aurait pu profiter plus amplement aux bonus. La qualité narrative du réalisateur amène naturellement le spectateur à s'interroger sur la fabrication du film, malheurseusement, sur ce plan, on ne peut pas dire qu'il soit comblé.  

 

Partenaires de crime : Clint Eastwood et Angelina Jolie 13m33

Le fil conducteur : Angelina Jolie devient Christine Collins 4m58 

 


  CONCLUSION  

Un classique du genre, filmé de main de maitre par Clint Eastwood.

 

Motivation d'achat : 5/5

 

 

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 21:23






FILM  


L'histoire d'une équipe de football américain en pleine ascension, victime d'un crash aérien. Un drame qui plonge la ville de Masrhall et toute sa région dans la désolation et la confusion la plus totale. Le recteur fait renaître l'espoir lorsqu'il engage le nouvel entraineur en chef. Le chemin vers l'espoir est difficile tant la blessure est encore profonde dans l'inconscient de tous mais la volonté est plus forte que le destin, de leurs cendres, il devaient renaître.




VIDEO   


Que dire de la vidéo si ce n'est Whaoo !
C'est en effet un master immaculé auquel nous avons droit. L'image est splendide, les contours sont d'une précision de "tous les diables", la compression est invisible et les couleurs propulsent nos iris dans un rendu visuel frolant la perfection ; les scènes de ralentis sportifs en attestent ! C'est en tout cas une des belles images, parmis les quelques 100 BLU-RAY que je possède, qui m'ait été donné de voir. Que ce soit les ciels ou les intérieurs en basse lumière, tout est parfait, aucun grain à l'horizon. Les noirs denses et profonds ainsi que les contrastes procurent au spectateur un sentiment d'immersion totale pour donner au film une plus grande ampleur !



SON  


Le son assure le minimum dans la mesure où le film ne requiert pas un niveau exceptionnel en la matière. Seuls les canaux avant sont mis en évidence, les enceintes arrières quant à elles, ne sont pas ou peu utilisées. On aurait apprécié une spacialisation des surround arrières, notamment lors des scènes musicales et d'ambiances sportives. Malheureusement, les enceintes restent muettes, seuls les canaux avant sont de la partie.




BONUS  


Cette édition ne brille pas par l'éventail de ses bonus mais ce n'est pas forcément ce que l'on recherche ici.
• Un documentaire sur les entraineurs de légende américains.
• Un documentaire sur l'histoire de MARSHALL.
• Les bandes annonces cinéma.

 


  CONCLUSION  


Une superbe histoire servie par un BLU-RAY à la hauteur de ce que devrait toujours être la HD !
Seul bémol, le son un peu léger lors des scènes sportives.

 

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 21:16






FILM  


L'histoire met en scène la face cachée de Las Vegas au cours des années 70.  Las Vegas brille de mille feux mais derrière cette façade se cache le royaume des charlatans, des bookmakders mais surtout la mafia italienne. Sam Ace Rothstein règne sur Tangiers et devient un des hommes les plus puissants de la capitale du jeu. C'est sans compter sur son passé qui va très vite le rattraper. Nicky, son ami d'enfance, avide de pouvoir et d'argent, débarque en ville pour semer violence et haine dans sa vie et ses affaires.  


Editeur : UNIVERSAL
Zonz : ABC


Réalisateur : Martin Scorsese
Acteurs : Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci, James Woods, Don Rickles
Durée : 178 minutes
Année : 1995
Genre : Drame





VIDEO   


Encodage Vidéo : VC-1 1080 P
Origine : Usa


Un pressage HD réussi.
Le passage du DVD vers le BLU-RAY est magnifique, les plans intérieurs du casino sont d'une richesse inouie.  Les couleurs procurent des images saisissantes et reflètent bien l'ambiance rétro  de l'époque. Le contraste se montre bien géré. Grace à un piqué bien maitrisé, les visages affichent une belle précision. Cependant, ce master n'obtient que la note de 4/5 dans la mesure où la qualité de l'encodage du film semble inégal sur certaines scènes et donne lieu à des plans floutés sur la fin du métrage, En effet, entre la 140eme minute et la 148eme minute, on a même l'impression d'être repassé en Simple Définition tellement la qualité est dégradée. Un petit bémol sur la qualité d'ensemble qui s'en sort avec les honneurs pour un film de 1995. 




SON  


Anglais: DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol: DTS Surround 5.1
Français: DTS Surround 5.1
Allemand: DTS 5.1 Surround
Espagnol: DTS Surround 5.1
Italien: DTS 5.1 Surround
Japonais: DTS 5.1 Surround

L'atmosphère générale du film est bien restituée. Pour avoir testé la version VF, la piste son immerge le spectateur au beau milieu du casino. Les dialogues sont également bien reproduits sans être trop dominés par l'ambiance du casino. Les dialogues sont clairs et précis, ils captivent le spectateur tant les situations sont réalistes. L'acoustique est donc bien répartie sur l'ensemble des 6 canaux pour une couverture globale des plus réussies.




BONUS  



Au programme :
• Commentaires audio avec Martin Scorsese, Sharon Stone, Nicholas Pileeggi
• Les scnèes coupées
• L'histoire de Vegas
• L'histoire vraie de Casino avec Nicholas Pileeggi

 



  CONCLUSION  


Un vrai chef d'oeuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
A redécouvrir d'urgence en HD !

 

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 21:06






FILM  


Editeur : FOX
Zone    : B
Origine : FRANCE


Genre : Drame, Aventures
Musique : Bill Conti et Vince DiCola
Acteurs : Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young, Carl Weathers, Burgess Meredith, Thayer David

Rocky :  réalisé en 1976 par John G. Avildsen
Durée : 118 minutes

Date de tournage : 5 décembre 1975 - janvier 1976

Date de sortie :  États-Unis 21 novembre 1976;  France 27 mars 1977

Pour la petite histoire, le film a coûté la modique somme de 1,2 millions $ pour rapporter plus de 117 millions de dollars. C'est le film le plus rentable de la saga.

Rocky II : La Revanche, réalisé en 1979 par Sylvester Stallone
Durée : 119 minutes 

Dates de sortie : États-Unis 30 janvier 1979 ; France  29 février 1980

Une moins belle performance pour la suite qui ne rapporte quand même 85 millions de dollars.

Rocky III : L'oeil du Tigre, réalisé en 1982 par  Sylvester Stallone
Durée : 99 minutes
Dates de sortie : États-Unis 28 mais 1982 ; France  26 janvier 1983
Une revanche pour le 3eme opus qui dépasse toutes les espérances avec plus de 124 millions de dollars de recette.

Rocky IV, réalisé en 1985 par Sylvester Stallone
Durée : 87 minutes
Dates de sortie : États-Unis 27 novembre 1985 ; France  22 janvier 1986
Ce 4eme épisode explosera le Box-Office avec plus de 300 millions de dollars de recettes à travers le monde.

Rocky V, réalisé en 1990 par John G. Avildsen 
Durée : 111 minutes
Dates de sortie : États-Unis 16 novembre 1990 ; France  19 décembre 1990
Ce 5eme opus sera le moins rentable de la saga puisqu'il comptabilisera un peu plus de 40 millions de dollars de recettes au Box-Office Cet échec sera probablement dû au scénario un peu trop lisse et surtout à l'absence de la star dans les combats.

Rocky Balboa, réalisé en 2006 par Sylvester Stallone
Durée : 102 minutes
Dates de sortie : États-Unis 20 décembre 2006 ; France  24 janvier 2007
Un retour à succès pour le 6eme opus, puisque Rocky Balboa engrange près de 156 millions de dollars de recettes pour un budget initial de 24 millions de dollars.





 

VIDEO 


Encodage Vidéo : AVC 1080 P
Rapport écran 1.85 ( plein écran sans les fameuses bandes noires !)

ROCKY
Une image perfectible, mais un gain non négligeable !

Le passage à la haute définition des films anciens semble bien difficile. Le film de Sylvester Stallone n'a en effet pas bénéficié d'un dépoussiérage complet ni d'une remasterisation flambloyante. Dès le début de Rocky, le décor est planté, un grain prononcé pollu l'écran. Certes, la scène d'ouverture est sombre et mal éclairée, mais elle présage de ce que sera la suite du métrage dans ces circonstances. Eh bien non, le passage de Rocky en HD ne sera pas un échec complet ! Quelques minutes plus tard, le film bénéficie d'une très belle vigueur pour donner, aux scènes, une réelle profondeur de champ. La chronique urbaine (une grosse partiie du film) est parfaitement mise en lumière et l'exposition superbement maitrisée, pour un résultat convaincant, surtout de jour. De nuit, la purée de pois s'invite de temps à autre pour proposer des images plus décevantes. Les scènes en intérieur souffrent parfois d'un flou persistant mais, globalement,  le format 1080P rempli son office pour nous faire redécouvrir l'oeuvre et une fouletitude de détails jusqu'alors jamais décelés. Que dire du combat final dans la dernière partie du film, si ce n'est : grandiose !  Confiné pendant près d'une heure dans les rues de Philadelphie, l'impact visuel prend son envol lors du combat final tant attendu. La colométrie si discrète jusqu'alors, éclate littéralement pour afficher des teintes primaires pleines de vitalité. Nous sommes bien sur ring avec les boxeurs, la lumière, l'ambiance, même si la bande son (on en reparle apres), reste un cran en dessous de l'image, tout y est pour savourer ce véritable moment de bravoure !

ROCKY II : La Revanche

Du mieux du côté vidéo, pour un gain réel.
Ce deuxième épisode profite mieux de la haute définition. Ce nouveau master fait éclater les couleurs et la définition gagne en précision. Toutefois, les séquences en basse lumière, demeurent floues et imprécises. Heureusement, ces dernières restent limitées sur l'ensemble du métrage. Globalement, ROCKY II bénéficie d'un joli piqué et d'une belle profondeur de champ tout au long du film. Mieux que le 1er opus mais toujours perfectible. Loin derrière les master récents, ROCKY II s'en sort avec les honneurs, pour nous faire redécouvrir l'oeuvre dans un nouvel écrin.

ROCKY III : L'oeil du tigre

Les 10 premières minutes, affichent ce que sera le reste du film. Rocky III retombe dans les travers du 1er épisode, flous et autres taches de pellicule sont de mise, la précision est bien réelle mais perd de son intensité tant le grain est présent. En dehors des plans extérieurs et de quelques scènes intérieures bien contrastées, la compression est mal maitrisée. Ne cherchez pas une quelconque profondeur de champ, elle est complètement absente ! Vous l'aurez compris, ce 3eme opus alterne le bon et le moins bon et fait souvent affront à la Haute Définition ! A ma grande surprise, le combat final qui permettra à Rocky de reconquérir son titre, affiche une précision redoutable et vient contrarier ma précédente analyse. Pour conclure, une réelle déception pour ce 3ème épisode tant attendu en HD !

ROCKY IV

Rocky IV gagne en précision et en définition. Malgré quelques scènes sombres, encore granuleuses, la qualité est au rendez-vous. Les scènes de combats sont hallucinantes, et tout ça, en plein écran ! Une belle profondeur de champ donne l'effet relief tant attendu et  l'image profite également d'une belle clarté. Curieusement, les plans filmés dans la montagne et dans la neige, lors de la préparation du champion, dégagent un léger bruit vidéo génant, mais heureusement éphémère. Le gain Haute définition est ici réel,elle comblera les fans de la saga !

ROCKY V

Avec Rocky V, on touche le fond. Le visuel de ce film donne plutôt l'impression d'un DVD upscalé. Les problèmes de compression s'invitent tout au long du film. La colométrie est froide et la compression laisse à désirer, le bruit vidéo constant, affecte la définition et porte atteinte aux qualités intrinsèques du format bleu. C'est évident, le film n'a pas bénéficié d'un traitement à la hauteur de la haute définition, une pure et simple provocation à l'égard des fans de la saga !

ROCKY VI
Ce sixième opus est la référence HD du coffret Rocky. A l'exception d'un grain cinéma présent de temps à autre, la qualité d'image est au rendez-vous. Le film bénéficie d'une belle définition sans faille dans la compression. Le contraste, superbement maitrisé, donne à l'image un bel éclat. La palette colométrique, parfaitement  gérée, frise la perfection lors du combat final pour délivrer une démonstration visuelle fabuleuse..  Seul point négatif, les noirs sont peu profonds et penchent plutôt vers le gris foncé, la saturation des couleurs légèrement bleutée, lors des scènes nocturnes de Philadelphie, y est certainement pour beaucoup. Ce Rocky Balbo clôture magnifiquement la saga avec un Blu-Ray digne de ce nom !




 

SON  



Rocky

Anglais: Dolby Digital 5.1
Français: Dolby Digital 5.1

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on est pas conquis par le bande sonore. Annoncée en Dolby Digital 5.1, la VF remplie difficilement son rôle, d'ailleurs, l'amplificateur affiche une source Prologic et non Dolby Digital, curieux ? Seule l'enceinte centrale semble être utilisée. La musique de Bill Conti, pourtant excellente, ne bénéficie pas d'un niveau sonore à la hauteur de l'oeuvre. Une réelle déception pour la bande originale qui aurait méritée un meilleur traitement. Les chants sont étouffés et l'ambiance générale est plus que limitée. Le caisson reste muet même lors du combat final. La spatialisation des surround est très discrète et se cantonne aux enceintes avant. Heureusement, les dialogues  restent clairs pour préserver le caractère dramatique de l'histoire. 


Rocky II : La Revanche

Anglais: Dolby Digital DTS 5.1
Français: Dolby Digital DTS 5.1

Frustré à l'écoute du 1er opus, un sentiment de contentement nous envahis tout au long de cette nouvelle aventure. La bande son gagne indéniablement en dynamique !  Les enceintes avant restituent amplement la superbe BO de Bill Conti. L'enceinte centrale est également de la partie avec des dialogues clairs et précis. Enfin une piste Audio VF DTS digne de ce nom !


ROCKY III : L'oeil du tigre

Anglais: Dolby Digital DTS 5.1
Français: Dolby Digital DTS 5.1

Pour ce 3eme opus, la BO se renouvelle sur un rythme plus moderne. Les dialogues sont clairs et dominent les scènes de combat mais la dynamique d'ambiance est plus que limité. Les enceintes arrières sont peu ou pas utilisées et le mixage sonore générale est de piètre qualité pour du soit disant Dolby Digital DTS. En revanche, le caisson de basse est enfin mis en avant pour donner plus d'impact aux combats.


ROCKY IV

Anglais: Dolby Digital DTS 5.1
Français: Dolby Digital DTS 5.1

La BO d'ouverture lors du combat, entre Apollo et Yvan Drago, semble étouffée. Après avoir vérfié mon caisson de basse, je me résigne à constater l'absence de basse et de profondeur. En revanche la suite du film est beaucoup mieux gérée, la musique introspective de Rocky, après la mort de Apollo, est parfaitement mesurée et rend superbement hommage à la nouvelle BO de Rocky iV. "Training Montain" lors de l'entrainement de Rocky en Russie, est superbement aiguisé ; le caisson de basse se réveille. Globalement, la BO profite d'une spatialisation appréciabe, une vraie redécouverte ! Il convient de préciser que sur le plan technique, mon amplificateur est de type Digitial 5.1 et non DTS, il ne pofiste donc pas d'une diffusion directe mais subit une conversion du DTS vers le Dolby Digital. Cet aspect technique est sans doute pour beaucoup dans les défauts mis en lumière. 


ROCKY V

Anglais: Dolby Digital DTS 5.1
Français: Dolby Digital DTS 5.1

La dynamique, dans son ensemble, fonctionne plutôt bien. L'histoire est soutenue par une belle spatialisation arrière et avant. Le caisson de basse est enfin utilisé aux moments clés pour donner un impact plus dramatique aux scènes. Toutefois, BO habituelle de Bill conti manque un peu de vigueur.


ROCKY VI

Anglais: Dolby Digital DTS 5.1 Master Audio (24 Bbps)
Français: Dolby Digital DTS 5.1 Mi débit (768 Kbps)


La qualité auditive de Rocky Balboa exploite justement les 6 canaux. L'équilibre entre la dynamique d'ambiance et les dialogues, permet de découvrir les nouvelles variations musicales composées par Bill Conti Sans étouffer les dialogues, le thème musical vient naturellement ronronner à nos oreilles pour nous immerger une nouvelle fois au coeur des aventures de Rocky. L'ensemble déjà clair et limpide exploite, pour le test, la VF DTS 5.1 qui reconvertie en simple Digital 5.1 sur mon amplificateur, est loin de reproduire la même dynamique que la VO DTS 5.1 plein débit  annoncée. Cette dernière promet des merveilles en terme d'immersion acoustique. Un bien beau travail qui honore le dernier épisode de la saga.


 


BONUS  


Au programme :

Rocky VI
Commentaire audio
7 Scènes inédites et fin alternative qui montre Rocky, vainqueur
Compétence contre volonté (Making of)
Réalité sur le ring : Filmer le combat final de Rocky

Test à venir :
Disque de bonus des 5 premiers opus.



 



  CONCLUSION  


Le packaging de type cartonné est de toute beauté. A la manière d'un livre, il se compose de 7 pages renfermant les 6 films et le disque de bonus. Ce coffret BLU-RAY permet une réelle redécouverte de la saga. La haute définition apporte ses lettres de noblesse à l'oeuvre. Dans l'ensemble, cette nouvelle édition, bénéficie d'une belle remasterisation, même si la qualité de chaque opus est inégale. Bien sûr, Rocky Balboa profite d'une qualité supérieure aux précédents épisodes dans la mesure où celui-ci a été directement filmé en HD. Plus généralement, les 5 premiers épisodes alternent le bon et le moins bon, que ce soit l'audio ou la vidéo, le traitement est irrégulié. Les épisodes .3 et 5 sont indignes d'une édition Haute définition, heureusement le côté dramatique de l'histoire parvient à nous faire oublier ce mauvais traitement. Globalement, ce coffret apporte à l'oeuvre un nouvel angle de vision et une ambiance sonore beaucoup plus précise, la précédente édition DVD est loin, bien loin derrière la résolution 1920/1080P du BLU-RAY. Cependant, un sentiment d'inachevé vient contrarier notre perception, quant au traitement inégal de cette édition.

Au final, ce coffret  est incontournable à tout fan de la saga !
Un beau cadeau pour Noël !


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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 21:04






FILM  


Ted, à la recherche d'un amour de jeunesse, engage un détective privé, Pat Healy. Lorsque ce dernier retrouve Mary, il découvre une jeune femme sublime et pleine de vie toujours, elle aussi,  à la recherche du grand amour. Le détective tente de profiter de la situation quand Tucker, un ami proche de Mary,  tente de l'écarter. C'est alors que Ted débarque à Miami après de multiples péripéties. Une lutte acharnée commence alors pour conquérir la belle et les imbroglios se multiplient pour notre plus grand plaisir. Les frères FARRLLY s'en donnent à coeur joie !



VIDEO   


Un master propre pour un film de cet age 1998. Cependant on regrettera de temps à autre un léger manque de précision et quelques rares plans flous. Les couleurs son bien présentes et sublimées pour donner au film une seconde jeunesse, les scènes d'intérieurs sont d'une richesse infinie. Le contraste s'en sort avec les honneurs pour servir une assez bonne profondeur de champ qui délivre une multitude de détails, cette 3d si chère à nos galettes bleues. Toutefois le traitement de cet effet 3D est inégal tout au long du métrage. Un légé grain est parfois visible sur les plans larges et plus dominant sur les ciels. Il faut dire que le film est présenté au format 1.85. peut être au détriment de la précision de l'image.

 

 

SON  


Une nouvelle fois, un mauvais exemple de ce que la HD peut apporter au son. s'agit-il d'un choix volontaire du réalisateur ou total mépris de la société de production envers les consommateurs ?  Une chose est certaine, l'oeuvre ne brille pas par sa bande son. Dès le début du film, la bande son propose le strict minimum, les deux 'musicos' qui plantent le décor ne couvrent pas une grande amplitude.  Le constat est malheureusement flagrant, seuls les canaux avant sont priorisés. Aucun effet arrière, même pas dans les scènes de bagarre, avec ou sans le chien, ne viennent enrichir les scènes. Bref petite déception sur ce point, petite dans la mesure où le réalisateur s'est manifestement  attaché à la qualité de l'histoire et à la photo plutôt qu'à la bande son.


 

 

BONUS  


• 13 scènes en version longues accessibles durant le film (12')
• Commentaires audio des frères Farrelly avec des scènes supplémentaires
• Commentaires des scénaristes Ed Decter et John J. Strauss
• Les coulisses de "Mary à tout prix"
• La petite histoire de "Mary à tout prix"
• Comedy Central : Reel Comedy
• Derrière la braguette
• Sur un avec Jonathan Richman et Tommy Larkins
• Franks & Beans : Conversation avec W. Earl Brown
• Autoportraits : Cameron Diaz, Matt Dillon, Ben Stiller, Chris Elliott
• Touchdown : Conversation avec Brett Favre
• Interview roulette de Harland Williams
• Maquillages
• Autour du monde avec Mary
• Le marketing de "Mary à tout prix"
• Clip vidéo des Dandy Warhols
• Karaoké
• Bêtisier
• Bonus caché

 
 


  CONCLUSION   

Même si cette réédition est un cran au dessous de ce qu peuvent proposer les films récents, ne passez pas à côté de ce BLU-RAY qui surpasse de loin le DVD pour une vraie redécouverte de l'oeuvre des frères FARRELLY. Un film toujours aussi efficace avec un nombre incaculable de situations toutes plus grotesques les unes que les autres, à déguster en famille  pour des fous rires garantis !

 

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 21:02




















FILM


L’étrange Histoire de Benjamin Button » est basée sur le récit de F. Scott Fitzgerald, écrit dans les années 1920. L'histoire hors du commun d'un homme qui naquit à 80 ans pour vivre sa vie à l'envers sans pouvoir arrêter le cours du temps. La narration se déroule de 1918 à nos jours avec comme décor la Nouvelle Orléans.  A la manière d'un conte fantastique on se laisse bercer par la vie de Benjamin BUTTON qui pose son regard sur le monde qui l'entoure.  A mesure qu'il grandit et rajeunit, il rame à contre courant sur la ligne temporelle de la vie et traverse les décennies en spectateur résigné à suivre son destin. Un jour, Benjamin  rencontre Daisy, une charmante petite fille qui ne prète guère attention à la condition si particulière du vieil homme. Cette rencontre fait alors sentir à Benjamin des sentiments profonds qu'il n'avait jusqu'alors pas encore connus. Dès lors, son seul désire sera de conquérir Daisy, l'amour de sa vie. Y parviendra t-il, le temps d'une convergence temporelle ?



VIDEO 


Edition Warner
Encodage VC1
Zone B

Impossible de prendre à défaut ce master FULL HD tant il délivre une image limpide exempte de tout défaut. Une image étincelante de détails d'un bout à l'autre du métrage avec une précision chirurgicale soutenue par une compression sans faille. La tonalité des couleurs légèrement ternies donne à l'oeuvre toute son ampleur. Les contrastes, plutôt doux, procurent une profondeur de champ superbe pour un rendu 3D comme on les aiment. On se surprend même à croire que les personnages sont prêts à sortir de l'écran tellement le réalisme est palpable. Les scènes d'hiver en extérieur sont de véritables cartes postales tant la photographie est fabuleuse. La qualité est telle que l'immersion au coeur de la maison de retraite permet au spectateur d'aprécier le travail des décorateurs et de découvrir les divans d'époque et leurs imperfections.
 La gestion de la lumière notamment sur les flash-back de l'enfance de Benjamin est parfaitement gérée et donne à l'oeuvre cet aspect si particluier du passé. Les maquilleurs aidés il est vrai par les effets sperciaux, ont effectué un travail remarquable pour faire traverser les époques aux protagonistes.



SON


VF Dolby Digital 5.1
VO Dolby TrueHD 5.1

 
 

La bande son remplie parfaitement son office. Une musique basse et enveloppante, sans effet spectaculaire, jalonne l'histoire pour restituer les  ambiances. Les prodigieuses amplitude des compositions d'Alexandre Desplat accompagne divinement l'oeuvre. Les enceintes arrières restent muettes durant la majorité du film. C'est à partir de la 100eme minute que le thème musical principal émerge pour rendre l'instant en quelque sorte, magique. Entre les 117eme et 121eme minutes, les enceintes arrières se réveillent pour restituer l'ambiance guerrière à bord du remorqueur réquisissionné par l'armée pour combattre les japonnais.



BONUS


Des Bonus à foison ! Tout est passé en revue, les motivations personnelles du réalisateur, l'origine du projet en 1987, les 145 jours de tournage (décors et caméra HD), les 15 semaines de post-production (effets visuels, musique) et enfin l'avant première à la nouvelle Orléans.

Préface (3min 59s)

• Développement et pré-production (28min 07s)

• La technique (12min 23s)

• Galerie du storyboard

Galerie de la direction artistique

Production première partie (26min 14s)

• Production deuxième partie (29min 04s)

• Les costumes (7min 37s)

• Galerie des costumes

 

• L’interprétation (7min 42s)

• Effets visuels : Benjamin (16min 54s)

• Effets visuels : Le rajeunissement (6min 20s)

• Effets visuels : Le Chelsea (8min 47s)

• Effets visuels : La simulation (12min 51s)

• Le son (16min 05s)

• Interview avec le compositeur Alexandre Desplat (14min 52s)

 

• Première (4min 19s)

• Galerie de la production

 

Deux bandes-annonces (VO DD 5.1) ainsi qu’un récapitulatif des quatre galeries referment l’interactivité. Parmi les quelques regrets (outre le commentaire audio dépourvu de sous-titres), on retiendra les absences suivantes :

 

Celle d’un bonus de type Picture-in-Picture alors que le making of dure encore plus longtemps que le film et aurait donc pu apparaitre sous cette forme tout au long du métrage. Mais la présence d’une telle option sur le premier disque se serait sans doute faite au détriment des prestations techniques, à commencer par l’image.

 

•  Celle de scènes coupées alors que l’une d’entre elles est pourtant entre-aperçue au cours du making of.

 

•  Celle du couple vedette Brad Pitt / Cate Blanchett au micro du commentaire audio.

 

• Un documentaire sur les entraineurs de légende américains.
• Un documentaire sur l'histoire de MARSHALL.
• Les bandes annonces cinéma.

OUF !

au total, les bonus combleront les fans du film pour une rallonge de 3h 02min 57s !


  CONCLUSION  



Une superbe histoire servie par un duo d'acteurs fabuleux, Brad PITT et Cate BLANCHETT, incarnant à merveille les personnages principaux du film. L'oeuvre est une leçon de vie et de détermination qui peu s'apparenter aux difficultés de tout à chacun au quotidien. Comme dans le film "Amelie Poulain", une voix "OFF" guide le spectateur dans la réflexion et l'introspection du personnage, sur son évolution à la fois physique et mentale, ce qui a pour effet d'accentuer l'émotion. Seul bémol, on peut regretter l'option prise par le réalisateur de clôturer le film en 2 minutes chrono, qui laisse le spectateur sur sa faim. Enfin la longueur du métrage peut sembler longue (2h30) pour ceux qui aiment davantage l'action mais elle semble aussi bien courte à qui veut profiter de la vie.

En conclusion, l'histoire de Benjamin BUTTON est un chef d'oeuvre dont la fin donne un gout amer mais qui conduit le spectateur à s'interroger sur le destin de la vie.

 

 

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 20:59






FILM  


Gloucester fut pendant près de quatre siècles le premier port d’Amérique. Mais l’âge d’or est révolu et les temps difficiles obligent les marins à s’aventurer dans des zones dépressionnaires à haut risque. Aussi, après une saison décevante, Billy Tyne, capitaine de ‘l’Andrea Gail’, décide-t-il de tenter sa chance dans la zone du cap Flemish. Mais les éléments semblent s’acharner contre lui et son équipage: une terrible tempête se soulève.  


Editeur : WARNER
Zonz : ABC


Réalisateur : Wolfgang Petersen
Acteurs : George Clooney, Mark Wahlberg, Diane Lane, William Fichtner, Karen Allen
Durée : 129 minutes
Année : 2000
Genre : Aventures, Drame





VIDEO   


Encodage Vidéo : VC-1 1080 P
Origine : USA


Un pressage HD réussi au regard de l'âge du film.

L'image est joliment ciselée. La précision est telle qu'il est possible de différencier les poils gris des poils noirs des marins barbus. Les scènes de nuit font apparaitrent de superbes contrastes et donnent lieu à une belle profondeur de champ. Quelques rares plans flous sont néanmoins à déplorer lors de la scène du bar au début du métrage ; surement dû à la fumée de cigarette ambiante. L'image bénéficie d'une belle fluidité grace au mode 24p, ce qui n'est pas toujours le cas pour les films de cet âge (9 ans quand même). Les couleurs sont magnifiquement restituées, un ton général légèrement désaturé fait éclater les couleurs pour  innonder nos iris.  Un exemple frappant : le couché de soleil à la 33'50 minute, réellement magnifique. La qualité est donc au rendez-vous, ce BLU-RAY surpasse sans mal le DVD édité en 2000. Pour ceux qui détiennent ce dernier, essayez donc de le visionner sur un écran LCD, résultat une multitude de défauts dûe à une compression plus que hasardeuse. Le support bleu démontre une nouvelle fois sa domination technique et redonne au film, une seconde jeunesse pour enfin lui rendre  ses lettres de noblesse. La redécouverte de l'oeuvre est donc totale, les effets spéciaux signés Georges LUCAS, sont invisibles et montrent une mer démontée comme jamais pour une aventure sans limite.

 




SON  


Dolby Digital : Français 5.1, Québécois 5.1, Allemand 5.1, Castillan 5.1, Italien 5.1, Japonais 5.1 
Dolby TrueHD : Anglais 5.1

Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Castillan, Italien, Danois, Finlandais, Néerlandais, Japonais, Espagnol, Portugais, Norvégien, Chinois, Suédois

La bande originale de James Horner envoute littéralement le spectateur pour vivre cette aventure dramatique. Les basses, lors des scènes d'action en mer (une multitude) plonge le spectateur au coeur de la tempête pour provoquer une tension de tous les instants. Les bruitages, d'une manière générale, sont correctement restitués par les surround arrières. Enfin, les voix des protagonistes ressortent comme il se doit pour donner à l'ambiance  générale une acoustique précise et équilibrée.

 



BONUS  


Au programme :
• Commentaires audio du réalisateur et de l’auteur, du directeur des Effets Spéciaux et de la productrice du film
• Documentaires HBO sur le film et l'histoire de 1991 qui a inspiré le roman
• Un entretien avec le compositeur du film James Horner « Quand la musique crée l’émotion »
• Galerie d'images
• Bandes annonces

 



  CONCLUSION  


Un film original servit par un casting de choix qui s'impose comme la surprise de l'année 2000. L'homme confronté à la nature découvre qu'il n'est pas toujours maitre de son destin. Le domaine de la pêche pourtant loin des clichés hollywoodiens prend ici une dimension innatendue pour surprendre le spectateur. A redécouvrir en HD !

 

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 20:57






FILM  


Editeur : FOX
Zone    : ABC
Origine : USA


Réalisateur : Gavin Hood
Acteurs : Hugh Jackman, Ryan Reynolds, Liev Schreiber, Dominic Monaghan, Lynn Collins
Durée : 107 minutes
Année : 2009
Genre : Comics Heros

Après avoir empoché 400 millions de dollars pour 165 millions investis, Wolverine remporte son pari, du moins sur le plan financier. Pour ce qui est du film, les avis sont plus partagés. Certains encensent l'oeuvre, quand d'autres affichent leur déception, qu'en est-il ? L'histoire prend sa source aux origines de Wolverine, donnant au personnage une dimension mythologique. A coup d'effets spéciaux, la narration fait traverser les âges au super héro pour finalement poser ses valises à notre époque.

Synopsis :
Alors que ses parents sont sauvagement assasinés, Wolverine s'enfuit dans les bois avec son fère Victor et découvre ses pouvoirs.  Les deux frères, immortels,  vont traverser les époques et vivrent toutes les guerres. Un jour, Wolverine et Victor, sont recrutés par une organisation secrète, la "Weapon X", pour servir d'armes humaines. Cette expérience va faire naitre entre les deux frères un conflit qui sera le début d'une opposition sans limite. Wolverine, devra cacher à tous, son statut de mutant pour espérer vivre en paix parmi les mortels. Un jour, Victor, recruté par l'ex commandant de la "Weapon", réapparait. Une lutte acharnée commence alors, entre les deux frères, pour prendre le pouvoir.





VIDEO 


Encodage Vidéo : AVC 1080 P

Une image légèrement décevante pour un master récent !

L'image souffre cruellement d'un manque de précision. Certaines scènes en basse lumière, semblent trembler, un comble pour un film en Haute définition. La Fox retombe dans les travers qui ont fait son insuccès lors de la sortie des premiers BLU-RAY, encodés en MPEG2. Certes, le BLU-RAY est intrinséquement supérieur au DVD mais loin derriere les masters HD flamboyants que sont HULK ou IRON MAN. En effet ,un grain parfois génant s'invite pour venir troubler la vision sur bien des plans. Ainsi, les scènes à dominants blancs, sont parsemées d'une pellicule neigeuse dérangeante, qui, paradoxalement, n'apparait pas sur le DVD. D'une manière générale, l'image dégage une impression de flou omniprésent qui gache le plaisir de spectateur. Les contrastes sont corrects mais pas transcendants, ils délivrent une prodondeur de champ limitée. Les couleurs quant à elles sont normalement saturées, néanmoins, une teinte penchant volontairement vers le marron domine sur l'ensemble du métrage. 



 

SON  


Anglais: DTS-HD Master Audio 5.1
Français: DTS Surround 5.1
Espagnol: Dolby Digital 5.1
Portugal: Dolby Digital 5.1

Le son quant à lui, est bien présent, la piste son DTS 5.1 Francaise à du punch. Le caisson de basse, sollicité lors des scènes d'action, impulse une dynamique parfaitement maitrisée. L'équilibre entre les voix et l'ambiance générale (surround) est bien ajustée. En un mot, le son, rattrape les défauts de l'image pour garantir comme il se doit un spectacle digne de la HD !


 

BONUS  


Au programme :

• Commentaires audio du réalisateur Gavin Hood
• Commentaires audio Lauren Shuler Donner et Ralph Winters
• Une conversation avec Stan Lee
• Wolverine : Les origines
• Les dossiers de mutant 
• La séquence de l’hélicoptère : Découpage
• Scènes coupes et alternatives
• La première mondiale
• "X-Mode" bonus view
• "Fox" on Blu Ray
• Copie numérique


 



  CONCLUSION  


 

LE BLU-RAY, synonyme de qualité, semble ici pencher vers son antonyme : défaut.
En comparaison, les BLU-RAY "X-MEN" sortis il y a quelques mois sont de meilleure facture. Cette édition BLU-RAY de Wolverine semble, une fois de plus,  avoir été légèrement blaclée par la FOX.  L'adoption de la Haute définition dans les foyers, risque fort de prendre du temps, si des éditeurs comme la Fox, s'entêtent dans la conception de "MASTER"  BLU-RAY au rabais. 

 

Pour conclure, un apport HD minimaliste au regard du DVD. Une oeuvre injustement baclée sur le plan technique pour un résultat frustrant.

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9 mai 2000 2 09 /05 /mai /2000 20:53







FILM

 


Synopsis :
Au XIIIème siècle, dans une écosse écrasée sous la domination anglaise, un homme va se dresser devant l'envahisseur pour sonner le glas de la révolte. Après l'assassinat de sa femme par les soldat anglais, William Wallace, à la tête d'une armée inférieure en nombre et en armes, va défier l'envahisseur dans une lutte âpre et sauvage.  Il remportera la plus grande des victoires: celle de la liberté.


La plus grande fresque historique des années 90 arrive en BLU-RAY pour le plus grand plaisir de tous. Une édition HD enfin digne de ce nom, pour savourer les décors naturels filmés de main de maitre par Mel GIBSON,  soutenue par une partition musicale, avec à la baguette, James HORNER. Un plaisir pour les yeux et pour les oreilles.


VIDEO 

 

 

Les premières images semblent ne rien annoncer de bon comme c'est souvent le cas pour les rééditions, et puis, après 5 minutes passées dans la brume des vallées, les doutes se dissipent pour laisser place à une superbe image parfaitement ciselée dont les couleurs sont magnifiquement saturées. Un tour de force compte tenu de l'âge du film : 1995. Bien sûr, il existe de temps à autre, quelques problèmes de mise au point mais rien de grave au regard de l'âge du film. Malgré quelques très rares plans en basse lumière ou lors des scènes brumeuses, où un léger grain s'invite, la définition est remarquable, une belle profondeur de champ donne au film un nouvel impact visuel. La fox semble s'être décidée à mettre les bouchées doubles pour enfin produire une réédition HD digne de ce nom. Les fans du film seront comblés par le travail réalisé et savoureront comme il se doit la photo du film. Braveheart, s'offre une cure de jouvence incontestable, le travail de remasterisation de la Fox trouve ici sa reference. ! 
 



SON

 


Anglais 5.1 Dolby TrueHD
Français Québécois 5.1 DD

La BO Anglaise se démarque nettement de la piste Française, la voix de MEL GIBSON, bien connue des cinéphiles, prend ici toute son ampleur. La représentation sonore des batailles est plus que convaincante, les coups donnés et les impacts d'épées, sont précis et parfaitement amplifiés. La maitrise du niveau sonore provoque une réelle impression des chevaux au galop dans votre salon. Les scènes d'intérieurs ne sont pas en reste, aidées par un bel effet de réverbération, les dialogues conservent une belle clarté. La VF reste cependant en retrait par rapport à la VO et en particulier le doublage de la voix de Mel GIBSON.





BONUS

 


• Commentary by Actor/Director Mel Gibson
• Interactive Braveheart Timelines
• Dimentional Battlefields of the Scottish Rebellion
• Braveheart: A Look Back
• A Company of Equals HD
• The Sound of Lauther HD
• The Measure of a Film HD
• Smithfield: Medieval Killing Fields HD
• Tales of William Wallace
• A Writer's Journey





  CONCLUSION  

Pour avoir possédé la version DVD du film, je peux vous dire que l'écart, entre ce dernier et l'édition HD proposée ici en BLU-RAY, est immense. Que ce soit sur le plan de l'image ou du son, le soin apporté à la remasterisation de l'oeuvre, pour un film de cette âge, est remarquable. Jamais vous n'avez vu Braveheart dans un tel écrin. Avec cette édition HD, vous êtes certain de vivre un grand moment de cinéma à domicile. Une édition HD à posséder d'urgence !

Jugez plutôt !

 


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